- récognition
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• 1842; « examen » 1771; « confession » 1430; lat. recognitio « revue, inspection »♦ Philos. Acte de l'esprit qui reconnaît (une chose) en identifiant.recognitionn. f. PHILO Action de reconnaître qqn, qqch par la mémoire.⇒RÉCOGNITION, RECOGNITION, subst. fém.PHILOS. Action de reconnaître en identifiant. La reproduction présuppose la récognition, elle ne peut être comprise comme telle que si j'ai d'abord une sorte de contact direct avec le passé en son lieu (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p. 473).— En partic. [Chez Kant] ,,Acte de l'esprit par lequel une représentation est subsumée sous un concept`` (LAL. 1968). L'unité et l'identité du phénomène tactile ne se réalisent pas par une synthèse de recognition dans le concept, elles sont fondées sur l'unité et l'identité du corps comme ensemble synergique (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p. 366).Prononc. et Orth.:[
], [-
-], [
-]. V.
. Étymol. et Hist. 1. 1531 « confession, déclaration » (Procès de condamnation et de réhabilitation de J. d'Arc, Dépos. des tesmoins, J. Quicherat, II, 20 ds GDF.); 2. 1842 philos. (Ac. Compl.). Empr. au lat. recognitio « revue, examen, inspection, reconnaissance ».
recognition [ʀəkɔgnisjɔ̃] ou récognition [ʀekɔgnisjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1842; regognicion « confession », 1430; empr. lat. recognitio « revue, inspection ».❖♦ Philos. Acte de l'esprit qui reconnaît (une chose comme étant telle ou telle). ⇒ Reconnaissance.0 (…) Bergson a opposé une mémoire pure, qu'il croyait pouvoir atteindre par intuition directe, à la mémoire motrice ou habitude, alors que les travaux contemporains permettent de distinguer au moins dix niveaux de transition entre la recognition des indices (forme de mémoire liée aux conduites innées et aux habitudes sans se confondre avec elles tout en s'appuyant sur elles) et les conduites de reconstitution puis d'évocation.J. Piaget, Épistémologie des sciences de l'homme, p. 140-141.
Encyclopédie Universelle. 2012.